Intervention de Bernard Frimat

Réunion du 5 novembre 2008 à 15h00
Protection du secret des sources des journalistes — Article 1er

Photo de Bernard FrimatBernard Frimat :

Je ne vous ai pas interrompu, monsieur le président de la commission des lois.

Le droit d’un parlementaire, c’est de déposer des amendements, de les défendre et d’essayer de convaincre.

Jean-Pierre Sueur a cette faculté de croire qu’il peut encore convaincre et que la qualité de ses arguments sera telle que vous changerez de position.

En outre, le sous-amendement en question n’a pas été déposé par un membre du groupe socialiste, il s’agit d’un sous-amendement de Mme Alima Boumediene-Thiery.

Vous répondez, en gros, que c’est implicite. Est-il dramatique ou est-il « réglementaire » de préférer, de temps en temps, que l’explicite se substitue à l’implicite ?

Je pense ici à tous les stagiaires des écoles de journalisme qui vont de plus en plus sur le terrain où ils effectuent un vrai travail de journaliste.

Au-delà de ces considérations, accepter ce sous-amendement aurait manifesté un réel esprit d’ouverture, ce qui est suffisamment rare au Sénat pour être salué lorsque cela se produit.

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