…deuxièmement, rénover le cadre de la coopération entre professionnels de santé, comme le préconisait déjà le rapport Berland, en organisant la délégation d’actes entre professionnels de santé et en créant de nouvelles professions médicales intermédiaires ; enfin, troisièmement, promouvoir l’exercice regroupé et pluridisciplinaire de la pratique ambulatoire en développant des centres de santé et, surtout, des maisons de santé pluridisciplinaires.
Pour ce qui est des retraites, le sentiment est le même : depuis 2003, nous n’avons eu de cesse de répéter que l’effort réalisé ne pouvait couvrir que 60 % du besoin de financement des décennies à venir. Cette réalité s’impose aujourd’hui avec toute son urgence. C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons qu’espérer que le fameux rendez-vous de 2010 en soit véritablement un. Notre système de retraite ne supportera plus un nouveau rendez-vous manqué.
La solution que nous défendons depuis 2003 est la mise en place d’un système participatif de retraites par points. Dominique Leclerc défend aussi une telle réforme. Nous espérons être entendus au moment voulu.
En conclusion, nous attendons, pour cette année, que l’État prenne à sa charge la dette conjoncturelle aujourd’hui supportée par l’ACOSS et qu’il engage, pour les années à venir, d’importantes réformes structurelles en vue d’éviter que de telles situations ne se reproduisent, quel que soit l’état de la conjoncture.
Il ne me reste plus qu’à féliciter Muguette Dini, présidente de la commission des affaires sociales, et Jean Arthuis, président de la commission des finances, ainsi que l’ensemble des rapporteurs, pour l’excellence de leur travail.