Cela résulte aussi, sans doute, d’une vie communautaire plus développée. Nous sommes d’accord pour dire que cette gestion plus collective facilite grandement une meilleure réinsertion, voire une meilleure organisation.
Je vois dans le positionnement retenu sur l’encellulement individuel un présupposé et un paradoxe : le présupposé, qui renvoie d’ailleurs très directement aux origines de notre culture, c’est l’idée du « retour sur soi » grâce à la solitude ; le paradoxe, c’est que, d’une certaine manière, plus on insiste sur l’encellulement individuel, plus on peut freiner, par le confinement du détenu seul dans sa cellule, une évolution nécessaire vers la réinsertion.
Je ne pense pas, par conséquent, que l’encellulement individuel soit la panacée et la réponse unique à toutes les situations qui se présentent.