Je le rappelle, les crédits liés au droit à l’image collective n’ont pas été retranchés du budget du ministère des sports – il s’agissait de remboursements à la sécurité sociale –, et j’en avais d’ailleurs informé Roselyne Bachelot-Narquin lors du débat.
Le ministère a donc la possibilité de redéployer ces 3 millions d’euros dont il dispose. Ainsi ne manquera-t-il plus qu’un million d’euros, que nous obtiendrons grâce un « dégel » de crédits. Telle est la solution que j’envisage pour 2010.
J’ai bien entendu votre appel, monsieur le rapporteur pour avis. Pour 2011, je prends l’engagement devant M. le président de la commission des finances de maintenir au niveau actuel l’effort budgétaire de l’État dans le projet de loi de programmation triennal des finances publiques qui viendra en discussion à la fin du printemps. J’insiste sur le fait qu’il est assez rare de pouvoir disposer d’une vision budgétaire à l’horizon de trois ans. Cet engagement assure un financement pérenne à l’Agence française de lutte contre le dopage. Je ne discuterai donc pas plus longtemps de ce financement, que nous assumerons tel qu’il était initialement prévu. Par ailleurs, je le redis, l’agence a la capacité de développer ses ressources propres.
Le financement de la lutte contre le dopage, objectif sur lequel nous nous accordons tous, me semble ainsi très correctement assuré.