Monsieur le ministre, les assurances que vous venez de nous donner ne répondent pas tout à fait aux préoccupations exprimées par la commission de la culture. Notre amendement présentait l’intérêt d’assurer de façon véritablement pérenne le financement de l’Agence française de lutte contre le dopage.
Il me semble tout à fait indispensable que la lutte contre le dopage puisse être menée avec le plus de rigueur possible, car il y va de la crédibilité du sport et de son éthique. Cette dépense est absolument nécessaire à mes yeux.
Par ailleurs, la solution que vous nous proposez, consistant à redéployer les crédits du ministère des sports, ne saurait nous satisfaire : en cherchant à renforcer le financement de l’AFLD, nous ne souhaitions pas priver le sport de certains de ses moyens. J’ai bien entendu vos promesses et j’ai conscience de leur valeur, dans le contexte actuel. Je sais quelle confiance on peut accorder à vos propos et je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle ne sera pas trahie.
Bien que le président de la commission de la culture risque de m’adresser des reproches à ce sujet, je vais sans doute retirer notre amendement. Même si ce point n’est pas inclus dans la clause de revoyure prévue à l’article 58, il faudra sûrement revoir les moyens de l’AFLD, surtout s’il s’avérait que le dopage s’amplifie du fait du développement des paris.