J’en viens à ma seconde observation. Nous entrons dans une période qui sera riche en tractations et en transactions, lesquelles ne manqueront pas de perturber profondément les relations entre les différents acteurs du sport, des médias, du monde de l’audiovisuel, etc. C’est pourquoi il nous semble que, au sein du mouvement sportif, c’est l’interlocuteur fédéral qui doit être privilégié, et non pas cette unité de base que constitue le club, et ce d’autant plus que le pouvoir fédéral est investi par l’État d’une mission de service public qu’il lui incombe de conduire au mieux des intérêts du mouvement sportif.
Compte tenu de l’importance que prennent, dans quelques disciplines professionnelles, un certain nombre de clubs, il est essentiel de renforcer le pouvoir des fédérations. À défaut, il est évident que les avatars, les dérives et les dérapages du sport business, qui est à un tournant de son existence, auront très rapidement raison des vertus éducatives dont le sport est porteur.