Monsieur le président, mesdames et messieurs les sénateurs, je vous remercie d’avoir organisé ce débat sur le service civique, dispositif qui dépasse les clivages politiques. Nous pourrons ainsi avancer ensemble dans une même direction pour passer à l’acte et répondre au besoin d’engagement de la jeunesse.
Deux semaines après le débat sur les travaux de la mission commune d’information sur la politique en faveur des jeunes, présidée par Mme Le Texier et dont M. Demuynck était le rapporteur, je me réjouis que nous reprenions ce sujet.
Lorsque le Président de la République m’a nommé haut-commissaire à la jeunesse, il m’a demandé de ne pas oublier de mettre en place le service civique.
En 2005, dans le rapport qui a donné lieu au RSA, nous avions travaillé sur les questions sociales, notamment sur le service civique. Nous avions alors proposé qu’il soit obligatoire, étendu sur quelques mois, sur le modèle de l’ancien service national, ou bien, de manière fractionnée, sur quelques jours ou quelques semaines dans l’année, afin de s’adapter aux besoins des jeunes.
La commission de concertation sur la politique de la jeunesse, à laquelle certains d’entre vous participent, a remis ce travail sur le métier. Nous souhaitons aboutir rapidement à un dispositif pour que l’on ne nous reproche pas d’en parler beaucoup et d’en faire peu !
Vous m’avez interrogé sur le bilan du service civil volontaire. Dans Le Cid, partis 300, ils se retrouvent 5 000 à l’arrivée au port ; pour le service civil volontaire, c’est l’inverse : partis 50 000, ils sont moins de 3 000 à l’arrivée !