Tout à fait, monsieur le sénateur !
Telle est la politique que nous mettons en oeuvre au travers du nouveau plan marketing. J'ai d'ailleurs eu l'occasion, hier, d'installer la conférence permanente du tourisme rural : par le biais de la création de cette structure, nous affirmons que d'autres lieux méritent d'être mis en valeur.
Vous avez, en outre, parlé d'un abandon des contrats de plan Etat-région. L'Etat ne saurait, bien sûr, abandonner un dispositif qu'il a lui-même instauré. Certes, nous connaissons actuellement une situation difficile, mais nous n'en sommes pas responsables : d'un côté, nous devons nous battre pour que le déficit budgétaire reste inférieur à 3 %, comme l'exige le pacte de croissance et de stabilité, et, de l'autre, nous devons résoudre le problème du financement des pensions de retraite et celui du déficit de la sécurité sociale. Nous nous attachons donc, en poussant sur plusieurs leviers à la fois, à surmonter des difficultés que nous n'avons pas suscitées, mais qui s'imposent à nous. J'espère que nous y parviendrons, avec le soutien de tous.
En ce qui concerne le tourisme pour tous, j'ai déjà eu l'occasion d'affirmer devant l'Assemblée nationale qu'il n'était pas question de privatiser l'Agence nationale pour les chèques-vacances. Nous avons rendu plus efficace le traitement des chèques-vacances, pour permettre précisément que la vocation sociale de cette structure puisse se développer dans de bonnes conditions. Il n'est donc nullement question, je le répète, de privatiser l'agence.
Enfin, vous avez soulevé la question du tourisme social. J'ai déjà indiqué tout à l'heure que nous avons prévu les crédits nécessaires. Il est vrai que l'on peut juger la démarche peu claire, mais nous en sommes toujours à la discussion du projet de budget, et les associations qui attendent le résultat de nos débats avec beaucoup de patience...