Intervention de Marc-Philippe Daubresse

Réunion du 9 décembre 2004 à 21h30
Loi de finances pour 2005 — Iii. - ville et renovation urbaine

Marc-Philippe Daubresse, ministre délégué :

Je n'ai pas dit le contraire, monsieur Repentin !

C'est donc un élément fondateur de plus de la politique de la ville.

En outre, je vais y revenir, l'ensemble des fonds d'intervention pour la ville sont maintenus. Nous disposons également de plusieurs outils complémentaires.

Nous sommes donc en train de refonder la politique de la ville à la fois, pour reprendre vos termes, sur le hard et sur le soft. Il serait en effet inconcevable de métamorphoser les quartiers de nos villes, de détruire des tours et des barres, de tout recomposer, et de ne pas penser que les associations sont les acteurs majeurs de terrain pour tisser du lien social, ce qui nous permettra de réussir ou non le pari de la laïcité et de la fraternité dont parlait à l'instant Jean-Paul Alduy.

Je peux comprendre que certains aient eu des difficultés à lire le budget qui vous est présenté. Nous sommes dans une année de transition. Après la grande loi du 1er août 2003, nous posons tous les autres outils pour refonder cette politique. Cela étant, j'ai été auditionné par les commissions du Sénat, et j'ai répondu aux questions qui m'ont été posées.

Monsieur Delfau, quand vous dites que ce budget est « insincère », je ne l'accepte pas !

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