C'est pourquoi les réformes menées actuellement visent non pas simplement, si j'ose dire, à accroître les recettes pour faire face aux dépenses et combler le déficit ; elles ont pour objet d'agir sur les dépenses, de façon à en maîtriser la progression.
La nouveauté est donc d'avoir entrepris de responsabiliser l'ensemble des acteurs - patients, professionnels de santé, secteur du médicament, gestionnaires - et d'avoir mis en place les conditions pour que les efforts conjugués de tous permettent de parvenir à une maîtrise réelle et durable des dépenses.
Une telle politique n'est évidemment pas simple à mettre en oeuvre, mais elle produit des résultats : nous parvenons à respecter une progression de l'ONDAM contenue à 2, 5 % ; les dépenses liées aux soins de ville sont en nette décélération, grâce notamment à la poursuite de la baisse des indemnités journalières et à l'inflexion des dépenses de médicaments. Ces bons résultats ne peuvent, pour autant, être considérés comme acquis, ...