Intervention de Philippe Marini

Réunion du 6 novembre 2006 à 15h45
Prélèvements obligatoires — Débat sur une déclaration du gouvernement

Photo de Philippe MariniPhilippe Marini, rapporteur général :

Cher collègue, je vous remercie d'avoir fait une lecture approfondie du rapport de la commission, mais j'ai l'impression que cette lecture est biaisée.

En effet, si je me suis exprimé en faveur d'une fiscalisation de deux branches, la maladie et la famille, et d'une intégration au budget de l'État, pour autant, vous ne pouvez pas dire qu'il s'agit d'une privatisation.

Pour ce qui est des autres branches, la vieillesse, les accidents du travail, les maladies professionnelles et le chômage, j'ai parlé d' « assurance sociale », de « logique contributive », c'est-à-dire du et non pas d'autre chose.

Par conséquent, l'interprétation que vous faites de ce rapport, dans lequel vous voyez la traduction de je ne sais quels rêves ultra-libéraux, vous est propre ; elle n'est pas du tout conforme à la réalité.

Je tenais à le dire haut et fort, car, si le libre débat fait la richesse de notre assemblée, il doit, me semble-t-il, se fonder sur une bonne connaissance des documents invoqués.

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