En conclusion, il convient d’aborder ce débat dans un climat serein, ce qui est le cas, sans céder aux sirènes de la médiatisation. Il ne faut pas, à mon sens, renoncer aux principes fiscaux pour répondre à des difficultés conjoncturelles.
Par le biais du plan de relance et des mesures actuellement mises en œuvre, qu’il s’agisse de l’exonération de la taxe professionnelle ou de l’encouragement à l’investissement sous toutes ses formes et par tous les moyens, le Gouvernement s’efforce de stimuler l’activité économique, par une action coordonnée à l’échelon de l’Union européenne, pour permettre une remontée des valorisations boursières, aujourd'hui tombées à un niveau totalement incompréhensible compte tenu de la valeur des actifs portés au bilan de nos sociétés, et ainsi éviter que les actionnaires personnes physiques ne souffrent trop de la situation actuelle.
Telles sont les raisons pour lesquelles le Gouvernement vous demande, monsieur le rapporteur général, de bien vouloir retirer l’amendement n° II-249, qui a eu le mérite d’ouvrir le débat et de rappeler à tous l’importance que nous devons accorder aux actionnaires personnes physiques.