Intervention de Philippe Marini

Réunion du 8 décembre 2008 à 15h00
Loi de finances pour 2009 — Articles additionnels avant l'article 42

Photo de Philippe MariniPhilippe Marini, rapporteur général :

En revanche, certains épargnants y sont contraints : M. Alain Lambert vous a cité un cas de figure ; je vais très brièvement en évoquer un autre, tiré d’une expérience réelle et connue.

Je pense à des personnes d’un certain âge, qui se sont quelque peu serré la ceinture pendant leur vie et qui ont épargné sur leur salaire et leurs revenus courants, à la mode traditionnelle, en achetant des valeurs comme Air Liquide ou Compagnie française des pétroles, devenue aujourd’hui Total. Elles se sont intéressées à ces entreprises, ont créé et géré un portefeuille de quelques lignes d’actions.

Aujourd'hui, il peut arriver que ces personnes aient à faire face à certaines charges, par exemple pour mettre le pied à l’étrier à un fils ou à un petit-fils qui a des problèmes d’emploi ou pour payer leur hébergement en maison de retraite parce que l’un des conjoints est atteint de la maladie d’Alzheimer. Ces cas-là sont une réalité, vous en rencontrez comme moi.

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