Nous voulons un service public de l’éducation nationale performant, adapté à la formation des jeunes.
Ce n’est pas non plus une raison pour considérer que ces services publics doivent être assurés dans n’importe quelle condition. Nous devons réfléchir ensemble, que notre sensibilité politique soit de droite ou de gauche, à la qualité du service public et à au nombre de ceux qui l’assurent.
Il y a aujourd’hui, en France, trop de fonctionnaires. Le Gouvernement veut réduire leurs effectifs et, pour ce faire, ne remplace pas une partie des agents publics qui partent à la retraite. Cette mesure n’est pas au demeurant extrêmement dure ; elle correspond plutôt à une vision assez douce de la réduction du volume de la fonction publique. En même temps, le Gouvernement réforme les services publics.
C’est la seule façon, me semble-t-il, d’afficher clairement un service public modernisé, des administrations mobiles, fournissant un service public de la qualité demandée mais aussi dans des conditions conformes aux capacités financières de notre pays. Les finances de l’État, comme celles de la sécurité sociale et plus largement les finances publiques, ne sont pas irréelles ou virtuelles ! Il s’agit de l’argent des Français, qui doit être justement consacré à un service public justement organisé.
Tel est l’objectif qui sous-tend l’action du Président de la République, du Premier ministre et du Gouvernement dans la mise en œuvre de la modernisation de l’État. Cette action nécessite quelque effort. Je n’ai pas l’impression que vous soyez prêts à le consentir. Vous avez une vision archaïque et passéiste des choses.