Il est certain que nous ne pourrons jamais nous rapprocher de la position du Gouvernement sur ces questions.
Dans le cas présent, nous avons insisté, parce qu’il s’agit de la situation faite aux plus précaires, c’est-à-dire les travailleurs temporaires, les stagiaires, les saisonniers, les ouvriers prêtés par leur entreprise à une autre, ou détachés temporairement.
Nous considérons que vous consacrez, en fait, une intolérable inégalité de traitement entre les salariés.
Je ne veux pas revenir sur les fondements de la loi de 1946 créant la médecine du travail qui, à notre sens, conserve dans ses principes une valeur que je n’oserais qualifier de « révolutionnaire »