Celui-ci est de mise sur ces sujets, en effet.
Deuxièmement, nous veillons à faire appliquer les obligations de couverture du territoire en technologie 3G, c’est-à-dire en haut débit mobile. Les opérateurs ont déjà couvert 95 % de la population et, d’ici à la fin de l’année, ils devront avoir atteint un taux de 98 %. Malgré la relative faible densité de notre territoire, la couverture en haut débit mobile en France est largement supérieure à la moyenne européenne, qui est de 90 %.
Troisièmement, le Gouvernement a dégagé les meilleures fréquences jamais affectées aux télécommunications dans l’histoire de ce pays : celles du dividende numérique. Bruno Retailleau l’a très bien souligné : tous ensemble, nous avons réussi à dégager ces fréquences extrêmement performantes, à l'occasion de l’extinction de la télévision analogique, et à les affecter aux services mobiles d’accès à l’internet très haut débit et à l’aménagement numérique du territoire.
Je veux d'ailleurs saluer l’action menée par M. Bruno Retailleau à la tête de la Commission du dividende numérique, qui a abouti à cette décision stratégique pour nos territoires et pour leur avenir.
Avec l’attribution des premières licences 4G, la France est l’une des premières nations au monde, avec la Suède, l’Allemagne et les États-Unis, à lancer le très haut débit mobile. Et j’insiste tout particulièrement sur ce point : lors de cette attribution, le Gouvernement a retenu les critères les plus favorables à l’aménagement du territoire jamais mis en œuvre dans ce pays.