Je me souviens, et je ne suis pas le seul, de la qualité et de la sincérité des travaux de l'ancien président de la commission des affaires économiques, M. Gérard Larcher, ainsi que de son diagnostic implacable sur les risques que l'absence de décision du précédent gouvernement faisait peser sur le devenir de La Poste.
Un nouveau gouvernement s'est installé. Quatre ans, il lui a fallu quatre ans pour accepter d'aborder enfin ce sujet crucial, et quatre ans pour aboutir à rien, ou presque.