... et, surtout, cela ne correspondrait guère à mon humeur. Peut-être est-ce dû au fait que je ne suis pas parisien, moi qui suis plutôt un rural.
Je souhaite donc, à l'issue des débats animés de ces derniers jours, vous faire part de ma profonde déception.
Tout d'abord, je suis déçu du nombre de participants. Que l'on ait besoin de recourir à des scrutins publics pour voter sur des questions techniques me paraît significatif du manque d'intérêt de nos collègues pour une question théoriquement essentielle.
Ensuite, je suis déçu, car la quasi-totalité de nos propositions ont été repoussées. J'ai eu l'impression que les jeux étaient faits d'avance, les débats ayant eu un caractère artificiel et convenu. Bien que je sois un jeune parlementaire, je sais tout de même que la Constitution de la Ve République donne peu de marges de manoeuvre au Parlement.