Je suis d'ailleurs très surpris que mes collègues du Var aient voté cette mesure, alors que la moitié des communes de ce département ne bénéficieront pas d'une réelle accessibilité. Je suis également étonné que des élus de la montagne aient soutenu un amendement qui risque d'avoir des conséquences extrêmement graves.
Je m'étonne donc que nous n'ayons pas réussi à trouver un accord sur des questions qui ne remettent pas en cause la philosophie du Gouvernement.
Je m'étonne également du manque de cohérence de la démarche : poser les principes d'un fonds de péréquation qui n'aura pas de fonds, c'est tout de même curieux !
Je m'étonne aussi que la proposition de M. Retailleau, qui appartient pourtant à la majorité sénatoriale, n'ait pas été retenue, alors qu'elle ne constituait que le minimum du minimum.
Nous nous sommes efforcés - sans succès ! - de faire prospérer un certain nombre de propositions de nature, nous semble-t-il, à mieux répondre aux attentes.
S'agissant de l'avenir de La Poste, du cadre général dans lequel son activité doit se déployer et de l'attente des maires ruraux, nous constatons que les élus restent confrontés à leurs difficultés, tandis que La Poste demeure maîtresse du jeu et libre de réorganiser comme elle l'entend son réseau.
S'agissant de l'évolution de l'établissement de crédit postal, nous restons également sur notre faim.
Pourtant, nous aurions au moins souhaité trouver un accord sur quelques sujets essentiels, afin de répondre à certaines de ces attentes. Vous vous y êtes opposés, mesdames, messieurs de la majorité, et vous porterez donc la responsabilité de ce choix.
Encore une occasion manquée ! J'espère que le temps de la dernière chance n'est pas passé. Quoi qu'il en soit, nos propositions demeurent : en effet, pour l'avenir, rien n'est réglé !