Madame la ministre déléguée, je ne vous ferai pas l'injure d'expliquer ici ce qu'est le numerus clausus : il ne s'agit bien évidemment pas, et je l'ai rappelé en formulant ma question, de faire en sorte que des personnes condamnées ne purgent pas leur peine et ne soient pas incarcérées ; il s'agit de libérer des places grâce aux réductions de peine. Si la sortie d'un détenu est prévue pour un lundi, est-il vraiment très grave qu'elle soit avancée au vendredi ?
Quant aux peines alternatives, je voudrais indiquer que les élus de l'agglomération lyonnaise ont écrit au procureur de la République pour l'informer que les places de travaux d'intérêt général qu'ils avaient proposées restaient inutilisées : tout le monde se mobilise, mais les juges de l'application des peines, par manque de moyens ou, oserai-je le penser, par indifférence, n'imaginent pas de quelle façon nous, élus, pouvons travailler sur l'alternative à l'incarcération et sur la libération conditionnelle.