Monsieur le ministre, messieurs les sénateurs de la majorité, ne faut-il pas comparer les 43 % d'augmentation des dividendes octroyés aux actionnaires à l'évolution du pouvoir d'achat des salariés, qui avoisine au mieux les 2 % ?
Ce sont donc bien deux logiques qui s'affrontent : celle d'une revalorisation du travail dans la répartition des richesses et celle de la recherche du taux de profit maximal, conformément à un libéralisme qui, cela dit en passant, imprègne le traité constitutionnel européen.
Cet article 2 montre bien que les partisans de ce texte font le choix non pas de l'homme, mais bien celui d'une petite minorité de profiteurs. Nous le rejetterons donc résolument.