Monsieur le rapporteur général, je reprends vos propres mots mais, pour ma part, j'estime que, si ce n'est pas un problème de « quantum », c'est encore moins un problème de « mécanisme ». C'est, je vous le dis très franchement, un problème de méthode de travail.
J'ai pris mes fonctions voilà trois semaines et j'ai essayé depuis d'apporter des indications sur la méthode de travail que je proposais. Cette méthode est adossée à quelques mots simples : le respect réciproque, l'écoute, la volonté de faire, ensemble, bouger les choses dans le bon sens, c'est-à-dire de manière constructive, organisée, cohérente et lisible pour les Français.
Cela signifie que les mesures que nous prenons doivent pouvoir s'inscrire dans les mots-clés de l'action gouvernementale et qu'à l'inverse toutes celles qui peuvent donner le sentiment d'être un peu décousues doivent être remises à plus tard pour être rétablies dans une cohérence d'ensemble.
Il me semble, monsieur le rapporteur général, que l'amendement que vous présentez, dont je crois avoir compris qu'il a été adopté il y a un quart d'heure par votre commission et que, de ce fait, je découvre, relève de la seconde catégorie plutôt que de la première.
Dans ces conditions, il vaudrait peut-être la peine de s'interroger sur la possibilité d'étudier de manière approfondie ce sujet, car, s'il y a dans vos propositions des choses tout à fait intéressantes, d'autres mériteraient sans doute d'être évaluées, d'autant que, s'agissant de cette attractivité du territoire qui vous est chère, monsieur le rapporteur général, nous avons adopté vendredi dernier une disposition qui est à la fois ambitieuse, mesurée, progressive et qui s'inscrit dans un contexte que nous pouvons les uns et les autres appréhender.
Pour aller à l'essentiel, il me semble, monsieur le rapporteur général, qu'il serait de bonne méthode d'aborder un sujet aussi important que celui-là non pas au détour d'un amendement mais dans un cadre plus global.
C'est la raison pour laquelle je vous propose d'accepter de retirer cet amendement au bénéfice d'une réflexion plus approfondie, réflexion que nous pourrions mener ensemble dans les premiers mois de l'année 2005, dans un cadre qui a d'ailleurs déjà été évoqué, et qui nous permettrait de « rebondir » sur les initiatives conjointes de l'exécutif des commissions des finances de l'Assemblée nationale et du Sénat.