L'amendement va être vraisemblablement retiré, mais je voudrais insister auprès de M. le ministre dans le sens qu'a indiqué M. le rapporteur général.
Puisque nous sommes partis pour scinder le projet de loi Jacob en deux avec, semble-t-il, un volet fiscal, je souhaiterais que nous puissions travailler avec vous, monsieur le ministre - cela honorerait grandement le Gouvernement - sur l'ensemble des mesures concernant les PME, s'agissant, par exemple, de ce qui a déjà été fait mais que l'on peut parfaire au niveau des successions - Alain Lambert évoque le cas de « l'homme clé » qui disparaît - mais également des aides aux fonds propre.
En effet, je crois que nous éprouvons une difficulté structurelle ; nous parlons souvent de ce tissu de PME dans lequel, du fait de la délocalisation, de l'insuffisance de transmission ou des décès, une centaine de milliers d'emplois disparaissent chaque année, alors que nous devrions en créer au moins 100 000.
Nous sommes donc déficitaires de 200 000, voire 300 000 emplois. Il est assez raisonnable d'envisager, si nous essayons de voir tous ensemble ce que sera cette future loi « Jacob-Copé », que nous puissions réaliser des progrès perceptibles par ce tissu de PME, encore largement insuffisant dans notre pays.