Monsieur le rapporteur général, s'agissant de l'amendement précédent, vous acceptez que les trains arrivent en retard et que les voies continuent à se dégrader en Ile-de-France ; s'agissant de celui-ci, vous permettez que l'on assiste, notamment sur Paris, à des rachats d'immeubles en bloc, suivis immédiatement de reventes. Je pense que votre argumentation ne tient pas tellement.
Je vous rappelle que, dernièrement, un fonds de pension américain a ainsi acquis 98 immeubles, soit 3 200 logements. Le phénomène commence à s'étendre aux quartiers populaires de l'est et du nord de la capitale. Le prix au mètre carré atteint des sommets scandaleux et les investisseurs imposent aux locataires un véritable diktat. Une colère légitime monte dans certains quartiers de Paris, y compris parmi les élus parisiens, notamment les élus de gauche. Telles sont les raisons pour lesquelles nous avons déposé cet amendement