L’argumentation de M. le rapporteur général étant brillante et largement étayée, je la reprends à mon compte.
Je voudrais simplement ajouter un élément. Selon le chiffrage effectué par nos services, si l’amendement présenté par Mme Nicole Bricq était adopté, le coût de la mesure serait de 650 millions d’euros. En l’état actuel de nos finances publiques, cela ne me paraît pas une dépense opportune, en particulier compte tenu des efforts qui sont consentis en faveur du RSA. Je le rappelle, il s’agit d’un mécanisme destiné à rapprocher les demandeurs d’emploi de l’activité sans leur faire perdre le bénéfice d’un certain nombre de minima sociaux.