Intervention de Marie-France Beaufils

Réunion du 1er avril 2009 à 15h00
Loi de finances rectificative pour 2009 — Articles additionnels après l'article 2 bis

Photo de Marie-France BeaufilsMarie-France Beaufils :

Mme Nicole Bricq a raison de dire qu’il s’agit là d’un serpent de mer, mais il ne correspond pas tout à fait à la description que vient d’en donner M. Fourcade !

J’ai participé sur le terrain, en tant que maire et conseillère générale, à la révision des bases, ce qui m’a donné l’occasion d’observer attentivement la situation.

Les logements sociaux ont en effet été assortis de bases minorées, parce que leur qualité était, à l’époque de l’établissement des bases, jugée supérieure à celle de logements plus anciens dont la réhabilitation n’avait pas été prise en compte.

Ce qui a surtout constitué un élément très défavorable à l’application de la loi de 1990, c’est le fait que, dans certaines communes où la proportion de logements sociaux était forte et où le foncier à destination économique était important, on n’ait pas intégré ce dernier dans la révision des bases.

De ce point de vue, il faudrait effectivement améliorer la loi de 1990, mais pas comme vous l’entendez, monsieur Fourcade : c’est l’ensemble du foncier des communes concernées qui doit être mis à jour, en tenant compte par exemple de l’existence sur leur territoire d’une activité industrielle ou de bureaux. On verra alors que les équilibres s’établissent d’une manière complètement différente.

Je souhaite donc, pour ma part, que l’on pallie les défauts de la loi de 1990 afin d’améliorer la situation, car les logements sociaux supportent un surcoût au regard de la taxe foncière. Je suis sûre que cela ne demandera pas autant de temps qu’on le dit.

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