Je voudrais remercier M. le rapporteur général de sa réponse et M. le ministre… de son début de réponse.
Cependant, monsieur le rapporteur général, je voudrais revenir sur la façon de présenter les chiffres : le grand public s’imagine qu’un montant de 1 milliard d’euros a été débloqué par le Gouvernement, mais ce n’est pas exact, une bonification de prêts, à hauteur de 600 millions d’euros en l’occurrence, n’étant pas la même chose qu’une dotation. Je le dis sans aucune acrimonie, d’autant que cela répond à un souhait de la profession.
Le problème est ailleurs : la profession demande, de manière extrêmement pressante, que ces 600 millions d’euros de prêts bonifiés lui soient accordés non pas sur cinq ans, mais sur huit. Pour ma part, je suis disposé à retirer mon amendement si vous nous confirmez, monsieur le ministre, que le Gouvernement adoptera une attitude positive dans la négociation en cours, concernant en particulier cet allongement de la durée des prêts.
Il s’agit d’une forêt cultivée, qui mériterait d’être prise en considération dans les mêmes conditions que l’agriculture. Il me semble que ce pourrait être une piste à explorer.