Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, en cette période de crise économique exceptionnelle comme la France n’en a pas connu depuis 1945, ce nouveau collectif budgétaire va permettre de soutenir à la fois les personnes et les secteurs économiques les plus en difficulté.
La diminution des deux tiers de l’impôt sur le revenu pour les ménages les plus modestes, l’une des mesures phare de ce texte, profitera à 6 millions de nos compatriotes.
Sans évoquer l’ensemble des mesures, je soulignerai que parmi les personnes les plus fragilisées par la crise figurent les personnes âgées aux revenus modestes, qui sont souvent isolées en zone rurale.
L’extension du bénéfice du dispositif Scellier, levier de défiscalisation très puissant, aux résidences pour personnes âgées non dépendantes, à partir du moment où ces résidences bénéficient d’un « agrément qualité », favorisera l’augmentation du nombre de constructions de ce type de résidences, notamment en zone rurale, et l’amélioration des conditions de vie des personnes parfois très fragilisées.
Le projet de loi prévoit de soutenir les personnes en difficulté, mais aussi les secteurs économiques les plus fragilisés par la crise.
Le groupe UMP se félicite de l’intégration rapide dans notre arsenal législatif des mesures du plan de relance automobile. Ces mesures vont permettre de soutenir l’ensemble de notre filière automobile – constructeurs, mais aussi sous-traitants et équipementiers –, qui représente, notre collègue Gérard Cornu l’a rappelé au cours de la discussion générale, 10 % des emplois en France.
Au-delà du secteur emblématique de l’automobile, bien des secteurs industriels connaissent actuellement des difficultés. L’adoption, par notre assemblée, de l’amendement du Gouvernement accordant, en 2009, 100 millions d’euros aux futurs « commissaires à la réindustrialisation » permettra de soutenir les industries dans les bassins d’emploi les plus en difficulté.
Nous remercions M. le ministre de son écoute. Je pense par exemple à la réponse qu’il a su apporter à nos collègues des régions touchées par la tempête Klaus, qui a mis à mal un secteur économique sylvicole déjà durement touché en 1999.
Notre groupe tient aussi à saluer l’excellent travail et la constance de notre rapporteur général, Philippe Marini. Il n’a eu de cesse de rappeler, à juste titre, que les collectifs budgétaires ne devaient pas être pollués par des mesures ou des débats relevant de la loi de finances.
Pour toutes ces raisons, le groupe UMP votera ce projet de loi de finances rectificative.