Intervention de Gilbert Barbier

Réunion du 16 novembre 2010 à 21h30
Financement de la sécurité sociale pour 2011 — Vote sur l'ensemble

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier :

La surenchère démagogique qui prévaut habituellement dans ces occasions ne permettra pas de résoudre le problème.

Il s’agit tout simplement d’un problème financier, et d’équité aussi. En attendant ce débat, nous allons ajouter une dette aux dettes existantes, avec les risques que connaissent actuellement un certain nombre de pays, dont l’Irlande, à ce jour.

Nous avons voté un ONDAM en augmentation de 2, 9 %, ce qui le situe au-delà de la progression du PIB. Nous atteignons avec ces 2, 9 % d’augmentation une limite, et une limite basse, dans le contrôle des dépenses publiques de santé.

C’est pourquoi il nous faut trouver une nouvelle organisation de la recette. Inévitablement, l’allongement de la durée de la vie et le coût des techniques et des traitements de plus en plus sophistiqués ne permettront pas de réduire cette dette.

J’ai eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises, il nous faut avant tout, madame la ministre, renouer le dialogue avec les professions de santé.

Je voterai, avec un certain nombre de mes collègues, ce projet de loi de financement de la sécurité sociale. Mais, malgré quelques décisions intéressantes, nous restons dans une situation de déséquilibre menaçant pour l’avenir du système.

Madame la ministre, avec votre collègue François Baroin, vous vous êtes engagée dans de nombreuses promesses – j’en ai noté au moins cinq ou six !

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