Monsieur le président du groupe socialiste, oui j’entends ces inquiétudes et j’y répondrai avec la plus grande franchise.
Comment peut-on un seul instant accuser le Gouvernement et la majorité d’attenter aux libertés s’agissant de la réforme de l’audiovisuel public ?
On peut formuler telle ou telle critique sur cette réforme, mais, monsieur Bel, la nomination du président de France Télévisions fera désormais l’objet d’auditions publiques dans votre assemblée, ce qui n’a jamais été le cas ! Personne ne peut dire qu’il s’agit d’un système moins démocratique que celui qui consistait à faire nommer par le Président de la République le président du CSA, lequel, ensuite, désignait avec son collège le président de France Télévisions !