Mme Rachida Dati, garde des sceaux. Dans les affaires pénales les plus graves, qui font encourir les peines les plus lourdes à nos concitoyens, il est primordial que l’on puisse, d’abord, répondre à l’exigence de protection des droits des personnes mises en cause, ensuite, accorder une plus grande place aux victimes, enfin, permettre aux enquêteurs et à la défense d’être beaucoup plus efficaces. Tel est le sens de cette réforme du code pénal et du code de procédure pénale.