Je m’associe à l’argumentation développée par M. le rapporteur.
Depuis 1989, différentes personnalités, y compris socialistes d’ailleurs – je pense à Jean-Jack Queyranne ou à Jack Lang –, se sont exprimées sur le bien-fondé des modalités de la composition du CSA.
Certes, du fait des réalités de la vie politique, le CSA a une certaine « couleur », mais celle-ci est souvent en fait difficile à déterminer dans la mesure où cette instance est souvent composée de personnalités très diverses.
En tout état de cause, la réforme du CSA n’est pas au cœur de ce projet de loi. Nous aurons l’occasion d’aborder ce sujet à l’occasion de l’éventuel rapprochement des instances de régulation, comme vient de le signaler Michel Thiollière.