En 2010, l’obsession patrimoniale du Gouvernement est donc restée intacte.
Comble de l’ironie, plusieurs dépenses fiscales ont même dépassé le coût estimé en loi de finances initiale ! Il en va ainsi de la TVA sur la restauration – 3, 13 milliards d’euros, au lieu de 3 milliards d’euros –, du crédit d’impôt recherche – 4, 5 milliards d’euros, au lieu de 4 milliards d’euros –, de l’ISF-PME – il a aussi dépassé de 100 millions d’euros sa prévision et atteint 768 millions d’euros –, des exonérations fiscales des heures supplémentaires et du crédit d’impôt relatif à la déductibilité des intérêts d’emprunts pour l’achat de la résidence principale. Bien que supprimé depuis le 1er janvier 2011, ce crédit d’impôt a coûté 1, 5 milliard en 2010 et coûtera encore 2 milliards d’euros en 2011.