Intervention de Pierre Lellouche

Réunion du 7 juillet 2011 à 10h00
Règlement des comptes et rapport de gestion pour l'année 2010 — Adoption définitive d'un projet de loi

Pierre Lellouche, secrétaire d'État :

Le constat est vrai pour l’État, mais aussi pour toutes les administrations publiques.

Monsieur le rapporteur général, 2010 fut effectivement une année de transition, mais une transition qui nous a placés en bonne voie pour atteindre nos objectifs de sortie de crise en 2011 et 2012, sous réserve que la situation internationale ne se dégrade pas. C’est sur cette voie que nous nous trouvons aujourd’hui.

Vous avez souligné à juste titre que la dépense de l’État avait été tenue en 2010 : c’est le signe que, dans ce domaine, la détermination du Gouvernement n’a jamais fléchi, et elle ne fléchira pas !

J’ai bien noté l’observation que vous avez faite sur l’amélioration nécessaire du recensement des engagements hors bilan de l’État. Vous entretenez des échanges réguliers avec le ministre chargé du budget et la Cour des comptes sur cette question. Je crois savoir que François Baroin avait pris un certain nombre d’engagements devant votre commission ; je suis persuadé que Mme Pécresse, qui lui a succédé, les tiendra.

Pour ce qui concerne la certification des comptes, je suis un peu moins sceptique que vous. Cette procédure, que nous sommes l’un des rares pays à pratiquer, marque une avancée importante ; elle est gage, pour le Parlement comme pour les citoyens, de la fiabilité et de la transparence des comptes de l’État.

Je crois que les progrès enregistrés dans la qualité des comptes et des évaluations donnent tout son sens au débat démocratique.

Je veux maintenant répondre à Mme Laborde, ainsi qu’à MM. Foucaud et Marc.

Je les remercie pour leurs interventions, mais quand j’entends certains se féliciter que les collectivités locales aient tenu leurs dépenses, et accuser l’État d’avoir dans le même temps laissé les siennes aller à vau-l’eau, il me faut me pincer pour être certain que je ne rêve pas !

Je sais que nous sommes ici dans la maison des élus locaux. Moi-même je suis un élu local, élu de Paris. Or j’observe qu’à Paris, en dix ans, le maire a inventé 10 000 fonctionnaires supplémentaires !

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