Sachez, monsieur le sénateur, que je placerai résolument mon action sous le double signe de la continuité et du volontarisme.
La continuité, tout d’abord, parce qu’il me paraît nécessaire de poursuivre l’action remarquable, pour ne pas dire exceptionnelle, engagée par mes prédécesseurs, Éric Woerth et François Baroin, afin de mener à bien la réforme de l’État, de maîtriser les dépenses publiques, qu’elles soient budgétaires ou sociales, et de réduire les déficits. Cette politique est à l’origine de la crédibilité économique de notre pays et de la confiance dont jouit aujourd’hui la France sur la scène internationale.
Cette action, je vais évidemment la poursuivre, avec le double objectif de maintenir les dépenses publiques et de réduire les déficits. Vous le savez, en l’espace de quatre ans, grâce à la révision générale des politiques publiques, nous avons économisé 7 milliards d’euros de dépenses. Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite nous a permis de supprimer 100 000 emplois publics en quatre ans.