Ma question s'adressait à M. le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire, mais je crois que c’est M. le ministre chargé des relations avec le Parlement qui me répondra.
Il y a un an, nous avons voté, dans le cadre de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, une disposition prévoyant l’établissement d’un Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires.
Le premier rapport annuel de cet observatoire, qui portait, notamment, sur la formation des prix pour les productions agricoles les plus sujettes à de graves crises au cours des dix dernières années, vient d’être publié. Aux termes de ses conclusions, quelles que soient les fluctuations des prix des matières premières agricoles, les prix de vente au consommateur ne baissent pas et les marges brutes de la grande distribution augmentent quand les revenus des producteurs s’effondrent.
On savait déjà que les producteurs avaient beaucoup de difficultés à répercuter la hausse de leurs coûts sur leur prix de vente. Nous avons maintenant la confirmation que, lorsque leurs prix de vente diminuent, cette baisse n’est pas perdue pour tout le monde !