Je pense en particulier au secteur laitier et aux filières de la viande bovine ou porcine, où, par exemple, la part du prix final payé par le consommateur qui revient aux éleveurs a chuté de 45 % en 2000 à 36 % en 2010, quand celle qui va au distributeur a, dans le même temps, progressé de 39 % à 55 %.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous indiquer ce que le Gouvernement compte faire, d’une part, pour que cessent les pratiques de vente à perte auxquelles sont parfois contraints les producteurs, et, d’autre part, pour que la grande distribution soit plus transparente et fournisse, notamment, tous les éléments entrant dans la composition de sa marge brute, de sorte que nous puissions apprécier la répartition de la création de valeur tout au long de la chaîne.
Je rappelle à ce sujet que le groupe de l’Union centriste avait fait adopter une disposition précisant que « la liste des établissements refusant de se soumettre aux enquêtes obligatoires [...] fait l’objet d’une publication par voie électronique ». C’est dire combien nous tenons à la transparence, monsieur le ministre.