M. Philippe Marini, rapporteur général de la commission des finances. Permettez-moi de dire, au nom de la commission des finances du Sénat, que rien ne sera plus important, plus payant, en définitive, en termes de crédibilité, et donc de confiance des Français, que de montrer que le Gouvernement tient le cap du redressement des comptes publics, sans prendre en considération les intérêts catégoriels dont les défenseurs ne manquent pas de faire monter les enchères chaque fois qu’une échéance électorale se profile. C’est avant tout en fonction de cela que nos concitoyens se détermineront en 2012.