Par ailleurs, et M. Badinter l'a dit à juste titre, il convient de veiller à ne pas mêler les courtes peines aux autres. Or que faisons-nous d'autre en décidant de créer des établissements pour les courtes peines ? Je ne puis, à l'instant même, vous en dire le nombre, mais je le ferai au cours du débat.
En tout cas, c'est une intuition que nous partageons : en effet, il ne s'agit pas de mêler les délinquants qui relèvent du grand banditisme ou les malfrats et le malheureux primo-délinquant qui ne sera jamais récidiviste. Car, grâce au ciel, la plupart des primo-délinquants ne seront jamais récidivistes.
Madame Borvo, nous sommes d'accord au moins sur un point - j'y insiste, car c'est assez rare -, à savoir qu'il faut lutter contre la récidive.
Hélas ! par la suite, les choses se gâtent entre nous !