Monsieur le président, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, alors que, en 2004, la loi promettait le retour à l'équilibre de la branche maladie pour 2007, aujourd'hui, l'échéance est repoussée à 2009.
Or, en 2009, selon les prévisions annexées au projet de loi, le déficit sera toujours de 3, 5 milliards d'euros, malgré les éléments de conjoncture particulièrement optimistes retenus : croissance continue de 2, 5 % jusqu'en 2009, croissance de la masse salariale de 4, 4 % et maîtrise des dépenses limitant leur croissance annuelle à 2, 2 %.
En tout cas, le constat est aujourd'hui le suivant : les déficits sont toujours là et le Gouvernement se satisfait de dire que cela aurait pu être pire.