Voilà, me semble-t-il, ce qu'il faut faire sur le long terme.
La maîtrise des dépenses concerne, bien sûr, les dépenses sociales ; Philippe Douste-Blazy, avec la compétence que chacun lui connaît, évoquera cette question.
M. le président et M. le rapporteur général de la commission des finances ont suggéré d'emprunter la voie de la TVA sociale. Il s'agit non pas d'augmenter ou de baisser instantanément les prélèvements obligatoires, mais, si j'ai bien compris, de basculer des prélèvements qui pèsent aujourd'hui directement sur le travail, donc sur la compétitivité, vers un prélèvement - la TVA - qui pèse moins directement sur le travail, avec à la clef et dans la durée un système fiscal plus efficace, une meilleure compétitivité et plus d'emplois.
Nous partageons d'ailleurs le même diagnostic : il n'est pas un pays où l'on peut créer plus de richesses en travaillant moins. C'est très simple : pour avoir plus de richesses, il faut travailler davantage !