La somme est déjà considérable. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Voilà une question que nous devrons nous poser.
J'estime pour ma part que la question du coût du travail, en soi complexe à évaluer, dépasse très largement celle des délocalisations. Chaque année, 10 % des emplois disparaissent pour être recréés sous d'autres formes. L'essentiel est de sortir un solde positif de cette confrontation.
Des ajustements sont peut-être nécessaires ici et là. Le Conseil des impôts évoque d'ailleurs dans son rapport la question de certains enjeux liés aux revenus élevés pour la localisation des sièges sociaux et des entreprises à forte valeur ajoutée.