Madame la présidente, messieurs les secrétaires d'Etat, mes chers collègues, plus que les développements techniques et chiffrés, c'est quand même l'introduction du rapport de Philippe Marini qui donne le ton. Même si l'exercice est nécessairement schématique, je la résumerai ainsi : « La dépense publique est une drogue, l'épargne et le patrimoine doivent être encouragés » - je dirais même « bichonnés » ! -, « la sur-réglementation doit être combattue, les prélèvements obligatoires sont excessifs, on ne peut pas s'opposer à la destruction d'emplois par la voie judiciaire » - c'est vrai -, « les niches fiscales doivent être éliminées. Les Français ont trop le sentiment d'être à l'abri des crises. »