L'année 2003 est donc riche d'enseignements pour l'avenir : elle montre qu'il est possible de maîtriser les dépenses, y compris dans un contexte économique très dégradé. Elle doit donc être regardée en perspective comme la première de trois années consécutives de stabilisation des dépenses en volume, et, nous l'espérons, comme l'avènement d'une nouvelle culture de responsabilité budgétaire, rompant avec les gaspillages du passé. C'est dans cette perspective que le groupe UMP, dont je me fais le porte-parole, votera le projet de loi de règlement définitif du budget de 2003.