Il est hors de question que les agences régionales de santé « sanitarisent » – excusez ce néologisme – le médico-social et en fassent la variable d’ajustement des politiques de santé, au profit des besoins du secteur des soins.
Il est hors de question, enfin, que les crédits du secteur médico-social puissent être affectés à celui des soins. Nous avons d’ailleurs tenu, dans ce texte, en accord avec ma collègue Valérie Létard, à prendre toutes les précautions possibles en introduisant le principe désigné par l’expression un peu barbare de « fongibilité asymétrique », sur laquelle nous reviendrons.