Cela signifie que les moyens transférés à la maison de retraite médicalisée correspondront au niveau de dépendance de la personne âgée.
Il était important d’insister sur ce point. On ne pourra plus prétendre que nous transférons des moyens a minima. Les transferts dans les maisons de retraite médicalisées s’effectueront en fonction du degré de dépendance de chaque personne. Voilà comment nous concevons la mise en œuvre du dispositif !
Les acteurs du secteur médico-social ont également manifesté des inquiétudes au sujet des appels à projets. Là encore, nous avons voulu compléter le système en ouvrant une possibilité d’innovation. Ainsi, le champ de prise en charge du handicap continuera de progresser – je pense par exemple aux difficultés liées à la maladie d’Alzheimer –, tout en permettant que les outils ne soient pas tous formatés de la même manière.
Vous le voyez, nous avons souhaité tenir nos engagements sur tous ces sujets et rassurer les professionnels du secteur sur la nécessaire articulation et le décloisonnement. Nous ferons en sorte que le secteur médico-social et ses 17 milliards d’euros soient valorisés et optimisés dans un ensemble cohérent, au service des personnes âgées et handicapées, c'est-à-dire de nos concitoyens les plus fragiles.