J’ai déjà évoqué la nécessité d’une approche globale de la santé au sein des missions de l’ARS, réclamée d’ailleurs par la majorité d’entre nous.
Les missions de la santé scolaire et de la santé au travail ont déjà été intégrées au texte par la commission.
Cependant, aujourd’hui, au XXIe siècle, la politique de prévention doit avancer sur ses deux jambes : d’une part, le dépistage dans le cadre des visites médicales à l’école et au travail, de l’autre, la prise en compte des facteurs environnementaux pouvant agir sur la santé.
La santé environnementale est complémentaire de la santé scolaire et de la santé au travail. Nous sommes ainsi quotidiennement exposés à plus de 30 000 substances chimiques présentes dans notre environnement – et je n’ai pas fini de les compter !
Les problèmes de reproduction, l’obésité, les cancers du sein et de la prostate, pour ne citer que les plus courants, le diabète, les dysfonctionnements thyroïdiens et les troubles du comportement : toutes ces maladies sont en pleine expansion et sont en lien direct avec la dégradation de notre environnement.
Il est indispensable que les ARS, dans leurs missions globales, se saisissent également de cette question et puissent s’appuyer sur les services compétents, dans un souci de coordination avec les autres acteurs de la prévention.