La rédaction que nous proposons ici est un peu plus précise que celle de l’amendement n° 909. Je suis cependant prêt, si l’assistance a été convaincue par l’excellent plaidoyer de Mme Annie David, à me rallier à l’amendement qu’elle a fort bien défendu en évoquant des arguments, des exemples et des données chiffrées convaincants.
Je compléterai toutefois d’un mot son propos.
Tout dépend si l’on veut que l’ARS ait une vision globale. Si l’ARS a une vision globale – c’est, je crois, ce que la plupart d’entre nous souhaitent –, elle doit obligatoirement s’intéresser aux conséquences qu’ont aujourd’hui sur l’environnement un certain nombre de produits industriels.
Notre environnement n’est pas neutre pour notre santé. Les produits industriels ont une incidence – elle varie selon les produits – non seulement sur l’environnement, mais aussi sur la santé humaine. Nous savons – les chiffres ont été donnés – que, à l’avenir, un quart ou un tiers de nos maladies seront causées par les produits que nous utiliserons.
Si nous voulons jouer la carte de la prévention, il convient de confier aux ARS ce rôle de détection en amont des produits susceptibles de provoquer des maladies. C’est pourquoi nous souhaitons voir figurer dans la loi que les ARS doivent s’intéresser aux questions de santé environnementale.