Monsieur Barbier, je tiens tout d’abord à vous remercier d’avoir évoqué la question des défibrillateurs, qui est vraiment une priorité de santé publique. D’ailleurs, comme vous le savez, j’ai consacré des déplacements ministériels à seule fin de les promouvoir. J’ai notamment beaucoup insisté, lors de compétitions sportives, en particulier la dernière Coupe du monde de rugby, pour que l’ensemble des installations sportives soient équipées en la matière. Cette politique active de promotion des défibrillateurs cardiaques a déjà permis de sauver des vies humaines.
Je sais que les collectivités territoriales, les associations, les professionnels de santé, notamment les pharmaciens qui installent parfois des défibrillateurs à proximité de leurs officines, sont souvent à l’affût d’informations, notamment d’une cartographie exhaustive des défibrillateurs installés sur le territoire.
Monsieur le sénateur, c’est au niveau local, par une meilleure coordination des acteurs qui sont au plus près des besoins de la population, à savoir les responsables des collectivités territoriales et les services de secours – SAMU et SDIS –, que vous pourrez obtenir la meilleure réponse à vos interrogations. À cet égard, l’échelon régional me semble quelque peu éloigné des territoires concernés.
Au bénéfice de ces observations et de la réalisation d’une étude plus approfondie sur le niveau le plus approprié pour satisfaire une préoccupation que je partage, je vous demande de bien vouloir retirer votre amendement.