Intervention de Joël Bourdin

Réunion du 26 novembre 2008 à 22h00
Loi de finances pour 2009 — Vote sur l'ensemble de la première partie

Photo de Joël BourdinJoël Bourdin :

Monsieur le président, madame, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous achevons l’examen de la première partie d’un projet de loi de finances qui, du fait de la conjoncture actuelle, revêt un caractère exceptionnel.

En dépit des aléas conjoncturels qui rendent difficile l’art de la prévision, particulièrement pour la première partie qui porte sur les recettes, ce projet de budget a le mérite d’être sincère.

Lors de la discussion du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2009 à 2012, nous avions été très sensibles, madame le ministre, au fait que le Gouvernement ait choisi notre assemblée pour annoncer ses nouvelles prévisions économiques et sa décision de ne pas traduire mécaniquement, à titre exceptionnel, la diminution d’un demi-point de la prévision d’inflation sur l’évolution des concours de l’État aux collectivités territoriales en 2009.

La non-modification des critères d’éligibilité au FCTVA et la progression de la DGF constituent un message positif en direction des collectivités locales. Les investissements publics et la solidarité, au travers de la péréquation, sont ainsi préservés, ce qui nous paraît d’autant plus indispensable que la situation économique se dégrade.

Je tiens à saluer l’excellent travail de la commission des finances, de son président, M. Jean Arthuis, et de son rapporteur général, M. Philippe Marini. Ce dernier, tout en restant fidèle aux positions de principe de la commission, toujours rigoureuse en matière financière, a su faire preuve d’une grande qualité d’écoute et d’un sens du compromis.

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